Présentation de la société

C’est en 1841 qu’est née la Société des Amis des Arts de La Rochelle. Au cours d’une histoire longue de 170 ans, elle est toujours restée fidèle à ses buts initiaux à savoir : développer le goût des arts, enrichir les collections de tableaux des principaux musées de La Rochelle, aider à la restauration d’œuvres et encourager les artistes locaux. Elle contribue également à sauvegarder le patrimoine architectural de la ville.

Aujourd’hui en plein renouveau, la SAALR propose des visites guidées d’expositions temporaires, de monuments du patrimoine Rochelais, des conférences, des concerts, des excursions culturelles dans la région.

Installé dans l’hôtel Crussol d’Uzès, palais épiscopal construit sous Louis XVI, le Musée des Beaux-Arts offre un riche panorama de la peinture européenne du XV^e au XX ^e siècle.

Le XIX^e siècle est le plus largement représenté avec des œuvres de Camille Corot, Paul Huet, Gustave Doré, sans oublier les artistes originaires de la région, William Bouguereau, Eugène Fromentin, Théodore Chassériau. En cours d’agrandissement, le musée accueillera bientôt les collections extrême-orientales, historiques et céramiques auparavant présentées dans l’hôtel d’Orbigny-Bernon fermé depuis septembre 2012.

Le XX^e siècle est illustré par quelques œuvres remarquables d’Alberto Magnelli, Maurice Denis et Gaston Chaissac.

Créé en 1982, situé dans un bel hôtel particulier du XVIII^e siècle, le Musée du Nouveau Monde illustre les relations qu’entretient La Rochelle avec les Amériques depuis le XVI ^e siècle.

Plusieurs salles insistent sur l’histoire et les populations du Canada ou Nouvelle-France, de la fondation de Québec en 1608 par le Saintongeais Samuel Champlain jusqu’au traité de Paris de 1763. Une part importante des collections est consacrée aux Antilles, dont Saint-Domingue où les Rochelais possédaient de nombreuses plantations. La traite négrière fait l’objet d’une présentation particulière, ainsi que l’abolition de l’esclavage.

L’Amérique du sud est peu illustrée, sinon par le spectaculaire tableau de Conrado Roza, la « Mascarade nuptiale », portrait de nains brésiliens de la cour du roi du Portugal et par quelques scènes représentant des « sauvages » de Guyane.